Place du Général De Gaulle
La cathédrale Saint-Etienne compte parmi les rares églises fortifiées de Bretagne. A ce titre, elle se rapproche de la collégiale Notre-Dame de Lamballe, édifice composite construit aux 12e et 16e siècle siècles.
Elle abrite des éléments de mobilier intéressants, tels qu'un magnifique buffet d'orgue datant de 1540 et un des plus beaux retables en bois des Côtes d'Armor, chef d’œuvre de l'art baroque, créé en 1755 par le réputé sculpteur trégorrois Yves Corlay.
Elle a été classée au titre des Monuments historiques par arrêté du 30 octobre 1906.
Pratique
Tous les jours de 9h à 19h
Non accessible aux PMR
Rue Ruffelet
La fontaine Saint-Brieuc, édifiée en 1407 par Marguerite de Clisson, duchesse de Penthièvre, commémore la fondation présumée de la ville par le moine Brieuc. Arrivant d'outre-manche au 6e siècle pour évangéliser la Bretagne, il remonta le Gouët et fonda un oratoire. La fontaine est abritée par une construction gothique ogivale ressemblant à un porche d'entrée d'église, qui est adossée au chevet de la chapelle Notre-Dame-de-la-Fontaine reconstruite au 19e siècle. Elle présente un somptueux décor avec ses arcatures moulurées et ornées de sculptures, ainsi que ses pinacles couronnant des contreforts dans les angles.
Il existe d’autres fontaines gothiques en Bretagne, comme la fontaine Notre-Dame de Kerdévot à Ergué-Gabéric dans le Finistère, édifiée au 16e siècle. Cette dernière, bien qu’étant nettement plus modeste que celle de Saint-Brieuc, présente un décor gothique semblable avec ses pilastres notamment.
La fontaine Saint-Brieuc est classée au titre des Monuments Historiques par arrêté du 15 septembre 1928.
Pratique
Édifice extérieur; accès difficile aux PMR
Place des Droits de l'Homme
Ce bâtiment est le reste d'un ensemble palatiale qui occupait le terrain situé entre la rue saint-Gilles prolongée jusqu'à la place de la préfecture, les rues Vicairie, de Brest, Charles Le Maout et de Rohan. Il signale l'importance de la fonction épiscopale dans la ville. Bien que des manoirs contemporains peuvent se trouver dans les villes importantes comme Rennes, le plan ovale du pavillon de Bellescize est remarquable et le rapproche des "folies" du 18e siècle.
À l'intérieur, un escalier en pierre avec rampe en fer forgé donne accès aux étages.
Monument classé par arrêté du 23 novembre 1970.
Pratique
Non accessible à la visite, excepté bénéficiaires du CCAS (lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et 13h30 à 17h). Non accessible aux PMR
15 rue Fardel
Se trouvant sur l’axe Paris-Brest, Saint-Brieuc est un lieu de passage. Du Moyen-Age au 18e siècle, des voyageurs traversaient la ville en passant par le centre, près de la cathédrale. Ils entraient par la rue Saint-Guillaume et ressortaient par la rue Fardel. L’hôtel dit des ducs de Bretagne, ancienne taverne jusqu'au 18e siècle, rappelle cette époque durant laquelle la traversée de Saint-Brieuc se faisait par le centre-ville.
Sa façade présente de nombreux décors sculptés dans le bois relevant tous de la Renaissance bretonne, tels que des médaillons à têtes de lion, des figures de reîtres casqués et des pilastres avec acanthes.
Nous retrouvons ce genre de construction dans de nombreuses villes de Bretagne, telles que Dinan, Rennes et Vannes, qui conservent les plus anciens exemples bretons de demeures civiles à pans de bois, caractérisés du 15e à la fin du 16e siècle par une structure traditionnelle en encorbellement.
Il est classé au titre des Monuments Historiques.
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Intérieur non accessible à la visite
1 place au Lin
Le vieux Saint-Brieuc a conservé plusieurs maisons à pans de bois, aux façades très travaillées, dont certaines sont classées ou inscrites au titre des Monuments Historiques.
La façade de cette maison à pans de bois a conservé sa disposition ancienne, même au rez-de-chaussée, ce qui est rare. De plus, elle présente des sablières, montants de fenêtres et consoles moulurés et sculptés. Des motifs médiévaux y sont présents, comme des trilobes au niveau des frises délimitant les niveaux ou encore deux sculptures représentant des pèlerins qui encadrent la fenêtre du deuxième étage.
Nous retrouvons ce genre de construction dans de nombreuses villes de Bretagne, telles que Dinan, Rennes et Vannes, qui conservent les plus anciens exemples bretons de demeures civiles à pans de bois, caractérisés du 15e à la fin du 16e siècle par une structure traditionnelle en encorbellement.
La toiture est inscrite au titre des Monuments Historiques par arrêté du 8 décembre 1927. La façade est classée au titre des Monuments Historiques par arrêté du 14 février 1930.
Pratique
Conditions d'accès : abrite un restaurant
16 rue de Gouët
Jusqu'à la fin du 18e siècle, date de l'ouverture de la rue des trois Frères Le goff, l'accès au centre-ville, en venant du port, se faisait par le rue de Gouët. L’octroi (taxe que les communes percevaient sur les objets de consommation à l'entrée des villes) se faisait plus bas mais c'est sans doute à cette vocation de passage que cette maison, typique des maisons à pans de bois avec ses murs gouttereaux en pierre afin d'éviter la propagation des incendies doit son nom. Cette maison a abrité l’orfèvrerie Désury.
Façade et toiture classées par arrêté du 5 janvier 1928
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Intérieur non accessible au public
Place Saint-Michel
L’existence de cette église est mentionnée pour la première fois en 1362 dans le testament de Pierre de Boisboissel qui demande à être inhumé dans le sanctuaire où reposent ses ancêtres. Cette église se situait plus bas qu’actuellement sur la place. Vers la fin du 15e siècle, l’église Saint-Michel est lie siège unique de la paroisse de Saint-Brieuc. Elle est desservie par un vicaire perpétuel dépendant du chapitre. Le transfert du culte vers Saint-Michel conduit à la reconstruction de l’église en 1498.
Une tour massive avec contreforts d’angle, caractéristiques des clochers-donjons ressemblait à celle de la cathédrale. Aux étages supérieurs, des salles planchéiées et percées de petites ouvertures constituaient les salles d’armes et le refuge du donjon. Cette tour massive a été modifiée en 1701 puis détruire et remplacée entre 1837 et 1840.
Après des décennies de travaux de réfections, de tergiversations et de conflits juridiques entre le général de paroisse et les chanoines de la cathédrale, l’édifice Lorin est finalement désigné sur demande de la Préfecture pour reconstruire, quelques mètres plus haut sur la place, un nouvel édifice.
Comme celui de la cathédrale, l'orgue de Saint-Michel est du facteur d'orgue Cavaillé Coll.
L'église en totalité est inscrite au titre des Monuments historiques par arrêté du 18 juillet 2014.
Pratique
Fermée au public
Place de la Résistance
La Passerelle, scène nationale construite entre 1976 et 1982 englobe un "petit théâtre à l'italienne" de 1884.
Par son faste décoratif, le petit théâtre, œuvre des architectes de la ville Angier et Courcoux offrit un écrin à l'expression d'une bourgeoise florissante qui souhaitaient oublier et faire oublier combien sa réussite sociale était récente. Les choix décoratifs et architecturaux se tournent vers le passé, qu'elle ne cesse de citer : le balcon sur consoles, les colonnes corinthiennes, les attiques ornés de masques évoquent le style néoclassique qui est lui-même inspiré de l'Antiquité.
Salle, scène et foyer inscrits au titre des Monuments historiques par arrêté du 22 octobre 1996.
Pratique
À visiter lors des journées du patrimoine.
Place Saint-Pierre
La reconstruction complète de l'ancienne chapelle Saint-Pierre est décidée dans les années 1850 pour s'achever en 1877. L'église est placée en même temps sous le vocable de Notre-Dame d'Espérance. Les plans sont de l'abbé Paul-Marie Prud'homme, et les travaux sont confiés à Théodore Maignan, entrepreneur et architecte originaire de Caen, venu dans la région pour construire la chapelle de la colonie Saint-Ilan à Langueux.
A l'intérieur, plusieurs éléments remarquables : la chaire à prêcher monumentale de la nef, conçue par le sculpteur Paul Guilbé en 1878-1879, les vitraux de la fin 19e-milieu 20e siècle et les stalles sculptées.
Pratique
Ouverte de 9h à 18h sauf le dimanche après-midi
Offices :Du mardi au samedi à 8h, Dimanche à 9h et 10h30
Non accessible aux PMR
Rue du Commandant Le Conniat
Au 12e siècle, la chanson d'Aquin décrit l'édifice médiéval. Elle évoque également le seigneur Yves de Cesson, en qui on peut reconnaître le comte Eudon de Bretagne, frère du duc Alain III, à qui ce dernier avait accordé une principauté au nord de la Bretagne.
Revenu dans le domaine ducal dès le 12e siècle, le château de Cesson fut occupé pendant la guerre de Succession de Bretagne par Olivier de Clisson, époux de marguerite de Penthièvre. Après la fin des hostilités, en 1395, Jean IV rappela, par des tours, la puissance ducale aux cités épiscopales de Saint-Malo (Solidor) et Saint-Brieuc. L'ensemble « tour & forteresse » de Cesson est mentionné pour la première fois en janvier 1400.
En 1592, la tour fut prise par le duc de Mercœur, chef des Ligueurs qui combattaient Henri IV, roi protestant d'un pays majoritairement catholique. Mercœur renforça les fortifications et conserva Cesson jusqu'à la fin des hostilités. En 1598, la forteresse résista au siège du maréchal de Brissac mais, au retour de la paix, les habitants de Saint-Brieuc, longtemps soumis à sa garnison, obtinrent son démantèlement ; la tour fut minée en novembre 1598.
Le domaine de la tour fut acheté en 1852 par Glais Bizoin, promoteur du tarif unique concrétisé par le timbre poste, qui y construisit sa demeure
Inscrite au titre des Monuments historiques par arrêté du 24 avril 1926
Cette grande salle habillée de boiseries, ceinte d'une galerie et tapissée de reliures, est caractéristique des bibliothèques de la seconde moitié du XIXe siècle.
La salle d'étude actuelle et les magasins qui l'entourent constituaient à l'origine la bibliothèque tout entière. Percée de six fenêtres de chaque côté, elle compte trois côtés couverts de rayonnages, dont les plus élevés, desservis par une galerie à 3,50 mètres du plancher, sont accessibles par un escalier. Ont été conservées deux des quatre grandes tables de lecture du XIXe siècle.
De style néogothique avec des ogives prononcées au niveau des ouvertures, la chapelle est construite en 1852 en granit et tuffeau de Caen.
A l'intérieur, la rénovation des peintures, en 2000-2001 a donné des couleurs pastelles aux murs de la chapelle, mettant ainsi en valeur les moulures et les frises sculptés des parois. Les croisés d'ogives retombent sur des faisceaux de fines colonnettes, donnant à l'ensemble une allure très élancée. Plusieurs statues en bois ou plâtre, ainsi qu'un petit autel à 8 côtés constituent le mobilier liturgique.
Il abrite une partie des services du conseil général. Son inscription aux monuments historiques date de 1926.
Sa composition date de la renaissance bretonne avec une façade entièrement en pierres de taille.
Situées 15 place du Martray, ces maison possèdent des murs à feu mitoyens. L'une des façades est en pierre de taille, avec des faux mâchicoulis.
Il est aussi appelé "Hôtel de Rohan". Construit entre le XVIe et le XVIIe, il a été également construit sous l'influence de la Renaissance bretonne.