La Bibliothèque sonore propose une version audio du Griffon, pour toutes les personnes rencontrant des difficultés de lecture.
Grâce au travail de ses bénévoles, le magazine municipal est désormais accessible à tous. Pour se tenir au courant de l'actualité municipale et locale, tous les deux mois. "L'information locale, c'est souvent ce que l'on entend en dernier à la radio ou à la télévision", relève Jocelyne Cacciali, présidente.
La bibliothèque sonore est une antenne de l'association des donneurs de voix. Bénévolement, elle enregistre des livres et documents, y compris des manuels scolaires pour les jeunes ayant des troubles dys. "C'est très utile aussi pour leurs parents".
Tous ces livres audio sont gratuitement mis à disposition des personnes empêchées de lire pour toute raison médicale. L'association des donneurs de voix est reconnue d'utilité publique.
Dès à présent, découvrez le dernier numéro du Griffon en version sonore
Permanence : mardi de 14h à 17h (sauf vacances scolaires) à l'IME du Valais, 3 rue des Champs au Duc.
Téléphone : 06 28 42 08 36
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"Saint-Brieuc votre ville"
C'est ainsi que s'intitulait le bulletin municipal d'information lors de la sortie de son numéro 1 paru à l'été 1965.
En couverture, une illustration ancienne du Légué et de la Tour de Cesson. Au dos un Griffon sculpté sur fond bleu et doré. Et à l'intérieur, 36 pages, dont l'édito d'Yves Le Foll, tout juste élu maire, qui tient avec ce bulletin municipal "la promesse faite au cours de la campagne électorale d'informer la population briochine de nos projets, de nos réalisations, de l'évolution de notre ville".
C'est pour lui une question de «démocratie».
Il veut que les habitants reçoivent les «explications nécessaires» et «que la population prenne conscience de l'ampleur des problèmes qui se posent à une ville en expansion». Ce «bulletin» est «diffusé gratuitement pour favoriser l'essor et le renom de notre ville.»
Saint-Brieuc se développe et veut le faire savoir. Les objectifs seraient formulés autrement aujourd'hui, mais l'esprit reste le même, si ce n'est que le journal s'est ouvert aux habitants au fil des décennies. Il explique les projets, présente les réalisations municipales. Il met en avant le dynamisme local et les initiatives des uns et des autres dans tous les domaines. Il valorise les atouts de la cité pour favoriser le sentiment d'appartenance.
Un journal précurseur
Revenons à 1965. Il n'est pas si courant à l'époque de voir des villes mettre en place une telle publication trimestrielle de 36 pages. Saint-Brieuc joue les précurseurs. Elle le sera aussi lorsqu'elle créera la rubrique «La voix de l'opposition », plus de 15 ans avant la loi de 2001 qui contraint les collectivités à accorder un espace à leur minorité.
Même simple, la mise en page est soignée dès 1965. «Saint-Brieuc votre ville» est rédigé par les Maires-Adjoints et fabriqué par l’imprimerie municipale. Les articles de plusieurs pages manifestent un souci d'exhaustivité. Le contenu reste institutionnel : les projets certes, mais aussi beaucoup de finances, des listes de travaux...
L'action sociale tient une place importante. La rubrique historique figure dès le premier numéro. Le magazine est ouvert aux associations les plus importantes. Dans les années 70, le développement des quartiers et de la vie associative transparaît. L'essor de la périphérie suscite quelques craintes pour le commerce de centre-ville. La piétonisation est en route. Il est déjà question de stationnement !
La couverture se cherche : avec ou sans le nom du journal, souvent une simple photo de Saint-Brieuc ou une toile d'un peintre local, de Locca à Boncors. Et une fois par an l'incontournable Foire Exposition.
L'avènement de la communication
Les années 80 marquent l'élection de Claude Saunier. Et l'avènement de la communication. La Ville se dote d'un service dédié. En 1985, elle choisit un nouveau logo «fidèle aux armes de la cité». En 1986 le journal se met aux couleurs de ce griffon aux lignes modernes et adopte son nom. Il compte désormais six numéros par an.
Journaliste et pigiste, photographe et graphiste : la rédaction et la mise en page se professionnalisent. On y trouve de grandes photos, une organisation
en rubriques, des articles plus vivants donnant davantage la parole aux Briochins, une plus grande diversité de sujets traités… La publication change résolument au fil de ses différentes maquettes. Elle passe à la couleur en 1997. Elle continue d'évoluer depuis !