L'éclairage public est désormais partiellement éteint de 23h à 6h. Saint-Brieuc a été l'une des premières villes moyennes à restreindre de façon importante l'éclairage la nuit. Ce dispositif s'inscrit dans un objectif de préservation de l'environnement et sera source d'économies.
L'éclairage public est éteint à partir de 23h, après le passage des derniers bus.
La plage horaire de 23h à 6h a été ciblée car elle correspond à la fin de la circulation des derniers bus et au temps où la plupart des habitants sont de retour à leur domicile. Par contre, en ce moment, des test sont réalisés pour laisser l'éclairage allumé jusqu'à minuit les vendredis et les samedis.
Pour garantir la sécurité, les axes routiers importants, les ronds-points, les traversées piétonnes fréquentées, les lieux de vie nocturne (cités étudiantes, équipements culturels, gare...), les zones placées sous vidéo surveillance resteront éclairés.
L'extinction partielle de l'éclairage public correspond aux objectifs du Grenelle de l'environnement car elle permettra de :
- Lutter contre la pollution lumineuse.
En effet, la lumière artificielle perturbe le cycle des végétaux et l'horloge biologique des animaux et gêne également certains habitants.
- Réduire la facture énergétique.
Malgré les investissements réalisés à Saint-Brieuc en matériel peu énergivore, le coût de consommation électrique de la ville a constamment augmenté depuis 2008 en raison de la hausse du prix du kwh. La réduction de l'amplitude d'éclairage permet de diminuer la consommation électrique de 32 %, soit une économie de 180 000 € par an en année plaine (à compter de 2017).
Dans d'autres communes où le dispositif a été testé, les indicateurs sont positifs. Les statistiques démontrent que la suppression de l'éclairage public n'a pas d'effet sur l'augmentation de la délinquance, voire qu'elle la diminue comme l'indique la Police Nationale. Force est de constater que cette initiative invite à plus de civisme puisque les automobilistes doivent se montrer plus prudents sur la route, comme le confirme l'expérience menée depuis plus d'un an sur la rocade urbaine.